Je suis assise sur une chaise en bois et en paille...
Elle grince quand je me redresse dessus...

Mes mains parcourent le clavier... Un bruit s'echappe de chaque touche... Comme si cela graver la lettre... Le mot dans l'éternité... Tout en le rendant instantanée...

Je délire je divague... Mon esprit se trouve dans un ocean d'incertitude... Que suis-je ... Que fais-je...

J'ai une impression de grande solitude... C'est une chose difficile à expliquer... J'ignore si quelqu'un peut me comprendre...

Je passe ma main dans les cheuveux mes meches s'echappent... A côté de moi ma mere assisie sur le fauteuil regardant encore une de ces comedies americaines lourdes et ennuyeuses... La télé resonne pres de moi... son bruit se fait lointain...

Je sais que je ne devrais mais je pense à lui... A mon homme... Même si je sens qu'il s'éloigne moi je suis toujours là et je l'attend... Je passerais le temps qu'il faut à l'attendre... Une musique passes en boucle sur le lecteur...

Je T'attend

Tout ces gens qui passent autour de moi
Dans la ville
Ces gens qui courent et qui marchent au pas
Où vont-ils
Est-ce le vent qui les pousse
Vers d'invisibles rêves
Que voient-ils au bout de leur course
Quand le brouillard se lève

Réponds-moi
Je t'attends, je t'attends, je t'attends

Tout ces gens qui se serrent dans leurs bras
Sur leur cœur
Ils ne savent plus ce que c'est d'avoir froid
D'avoir peur
Est-ce la terre qui retient leurs pas
Ou le ciel qui est trop lourd
Ils marchent à l'écart du hasard
Que savent-ils de l'amour ?

Cent fois, sans toi
J'ai cherché ma route
Sans foi ni loi
Seule avec mes doutes
Je t'attends
Je t'attends, je t'attends, je t'attends

Reprise du premier couplet

Cent fois, sans toi, j'ai cherché ma route
Sans foi ni loi, seule avec mes doutes
Cent fois, sans toi, le cœur en déroute
Sans foi ni loi , j'ai perdu ma route

Je t'attends, je t'attends...

J'ai interrompu... mon article... Pour m'immerger dans un bain...

Ca a brulé ma peau... J'ai laissé ma tête glissé dans ce liquide brulant... Retenant ma respiration... Arrivant jusqu'à l'ettouffement puis je les ressortit mes larmes ont perlé... Je souffre... Un couteau effleure... puis transperce mon coeur pour le laisser ensuite s'abandonné à la perte de sa vie...

Je me rassois dans cette chaise... Si froide... Si uniforme... Cette chaise... Qui est face à cet ecran sur lequel s'affiche les sentiments de ce jour...

Sur ces phrases... Je ne sais que die de plus...

Amicalement

Suhka